Au-delà de note hygiène de vie, la révolution de la biologie moléculaire et de la nanomédecine, technologie à l’échelle du milliardième de mètre appliquée à la médecine, a déjà commencé. Nous étions le fruit d’une "évolution darwinienne", nous pourrions devenir un concept, conservant de cette théorie la seule idée que nous ne serions vraiment programmés que pour la reproduction. Le corps, tel que nous le connaissons pourrait laisser place à un système organique où se mêleraient biotechnologie, nanotechnologie et systèmes d’information.Un état post-humain en somme. Selon Aubrey de Grey, chercheur en bio-informatique à Cambridge , en bricolant le génome d’un individu tous les dix ans, l’idée serait de remettre son horloge biologique à « Zéro ». Le développement de l’ingénierie tissulaire devrait conduire à ce que des cellules souche pourront être utilisées pour régénérer des organes comme le cœur , le foie ou les reins , c'est-à-dire à développer une culture de nous même . En attendant, de nouvelles technologies au service de la médecine préventive vont prochainement faire leur entrée dans les salles de bains. Nous pourrons bientôt réaliser des bilans de santé simplifiés avec des appareils faciles à utiliser du style d’un miroir, d’une balance ou des toilettes intelligentes . Ces objets seraient reliés à un tableau de tests lui même relié par Internet à des médecins ou des cabinets d’analyse qui pourraient ainsi suivre les résultats et agir directement par des conseils santé envoyés sur la Toile du patient en prévention. l’ "intelligence toilet system" n’est pas une utopie, elle existe déjà au Japon . Ce système peut mesurer le taux de sucre dans l’urine, la pression sanguine et le taux de graisse tandis qu’on est assis. Une société américaine propose quant à elle le « Digital Angel », l’ange numérique, qui vise à installer sous la peau une puce qui contiendrait un dossier médical miniaturisé. Ce qui est certain , c’est qu’à très court terme des puces électroniques bio-compatibles, faites de protéines capables de se fondre dans le corps humain , analyseront la présence de certaines molécules dans notre organisme et en cas de problème ou d’accident seront interrogées par les médecins à l’aide d’un petit capteur. L’idée d’un dossier médical dormant, l’équivalent de la carte vitale en France, installé in corpore sano qui veillerait sur nous à chaque instant, prêt à nous alerter en cas d’annonce de déséquilibres ou de trouble est déjà installé dans les consciences. Des puces d’un centimètre carré en verre ou en silicium sur lequel sont fixées des protéines sont déjà prêtes. Elles pourront aussi réagir seules et rétablir des désordres métaboliques en délivrant les bonnes substances au bon endroit, au bon moment. Pour un diabétique par exemple, la puce pourra analyser la quantité de glucose dans le sang et si il est trop élevée déclencher la production d’insuline par l’intermédiaire d’une minuscule pompe implantée dans la cavité abdominale.
Les biopuces, nées de l’alliance de la biologie moléculaire et de la microélectronique permettant de comprendre et d’analyser l’ADN et de détecter les molécules indésirables, pourront également permettre d’identifier en un temps record les biomarqueurs , ces substances révèleront à partir de l’analyse un désordre physiologique avant-coureur d’une maladie grave, comme le cancer , mais qui ne sont qu’en très petite quantité dans le sang. Bref, grâce à un "nanodiagnostic", les médecins devraient pouvoir traiter la maladie bien avant la formation d’une tumeur. Très vite les nanorobots circuleront dans notre corps pour nettoyer nos artères ou compter , stimuler et même remplacer nos globules rouges . Ce qui est sûr c’est qu’à très court terme nous serons très nombreux à porter des puces qui, en plus d’analyser et de diagnostiquer serviront d’identificateur types carte bleue, carte de transport et bien autre chose encore... Ainsi le corps, tel que nous le connaissons pourrait laisser place à un système organique où se mêleraient biotechnologique, nanotechnologie et systèmes d’information. Des médicaments chimiques à l’étude seraient également "chargés" et "rechargés" sur ce type de nanoporteurs. Des "médisentiments" passant par des neurotransmetteurs précis et pouraient agir sur la timidité, la jalousie ou la créativité et modifieraient les émotions, donc le comportement. On envisage même l’utilisation prochaine de substances qui servent à augmenter la mémoire et diminuer le stress, tandis que dans le domaine militaire, des dopants aux actions ciblées améliorent la résistance à la fatigue et à la douleur…
En 1998 le britannique Kevin Warwick de l’univesité de Reading, s’implanta une puce dans le bras qui diffusait un signal lui permettant le contrôle d’accés à son laboratoire. Notons que dans les discothèques branchées de Rotterdam et de Barcelone sont déjà vendues aux clients des puces RFID ( identification par radiofréquence). En 2003, le même chercheur s’introduit un implant dans l’un de ses nerfs afin d’isoler le signal cérébral qui y transite quand il ouvre et ferme la main ; ce signal devait être réutilisé pour faire bouger une main robotique qui renvoie elle-même des signaux au chercheur. Quelque temps après il expérimenta un rudimentaire échange de signaux entre son cerveau et celui de sa femme équipée elle aussi d’un électrode planté dans un nerf. Là aussi, on attend prochainement la commercialisation d’un casque enregistrant l’activité cérébrale des enfants pour améliorer leur capacité de concentration , et celle d’un bandana high-tech permettant de générer de la musique par la pensée ; " l’homme augmenté" est aux portes des sociétés industrielles. On se met à penser très sérieusement àl’idée et la réalisation d’une espèce « posthumaine » ; une espèce dotée de nouveaux outils intégrés afin de pallier et de remodeler notre condition imparfaite . Verra t’on apparaître un eugénisme technologique donnant comme résultat des enfants "augmentés" sans leur accord auxquels on grefferait une superintelligence artificielle, des télechargements de connaissances , des « cyborgs » volontaires.
N’assisterait-on pas à une mutation des consciences telle que, en dehors de la recherche d’effets phénomènes, la question du « posthumain » soit posée au point qu’elle est en train de devenir un sujet éthique, scientifique et économique majeur pour les années à venir.
Les biopuces, nées de l’alliance de la biologie moléculaire et de la microélectronique permettant de comprendre et d’analyser l’ADN et de détecter les molécules indésirables, pourront également permettre d’identifier en un temps record les biomarqueurs , ces substances révèleront à partir de l’analyse un désordre physiologique avant-coureur d’une maladie grave, comme le cancer , mais qui ne sont qu’en très petite quantité dans le sang. Bref, grâce à un "nanodiagnostic", les médecins devraient pouvoir traiter la maladie bien avant la formation d’une tumeur. Très vite les nanorobots circuleront dans notre corps pour nettoyer nos artères ou compter , stimuler et même remplacer nos globules rouges . Ce qui est sûr c’est qu’à très court terme nous serons très nombreux à porter des puces qui, en plus d’analyser et de diagnostiquer serviront d’identificateur types carte bleue, carte de transport et bien autre chose encore... Ainsi le corps, tel que nous le connaissons pourrait laisser place à un système organique où se mêleraient biotechnologique, nanotechnologie et systèmes d’information. Des médicaments chimiques à l’étude seraient également "chargés" et "rechargés" sur ce type de nanoporteurs. Des "médisentiments" passant par des neurotransmetteurs précis et pouraient agir sur la timidité, la jalousie ou la créativité et modifieraient les émotions, donc le comportement. On envisage même l’utilisation prochaine de substances qui servent à augmenter la mémoire et diminuer le stress, tandis que dans le domaine militaire, des dopants aux actions ciblées améliorent la résistance à la fatigue et à la douleur…
En 1998 le britannique Kevin Warwick de l’univesité de Reading, s’implanta une puce dans le bras qui diffusait un signal lui permettant le contrôle d’accés à son laboratoire. Notons que dans les discothèques branchées de Rotterdam et de Barcelone sont déjà vendues aux clients des puces RFID ( identification par radiofréquence). En 2003, le même chercheur s’introduit un implant dans l’un de ses nerfs afin d’isoler le signal cérébral qui y transite quand il ouvre et ferme la main ; ce signal devait être réutilisé pour faire bouger une main robotique qui renvoie elle-même des signaux au chercheur. Quelque temps après il expérimenta un rudimentaire échange de signaux entre son cerveau et celui de sa femme équipée elle aussi d’un électrode planté dans un nerf. Là aussi, on attend prochainement la commercialisation d’un casque enregistrant l’activité cérébrale des enfants pour améliorer leur capacité de concentration , et celle d’un bandana high-tech permettant de générer de la musique par la pensée ; " l’homme augmenté" est aux portes des sociétés industrielles. On se met à penser très sérieusement àl’idée et la réalisation d’une espèce « posthumaine » ; une espèce dotée de nouveaux outils intégrés afin de pallier et de remodeler notre condition imparfaite . Verra t’on apparaître un eugénisme technologique donnant comme résultat des enfants "augmentés" sans leur accord auxquels on grefferait une superintelligence artificielle, des télechargements de connaissances , des « cyborgs » volontaires.
N’assisterait-on pas à une mutation des consciences telle que, en dehors de la recherche d’effets phénomènes, la question du « posthumain » soit posée au point qu’elle est en train de devenir un sujet éthique, scientifique et économique majeur pour les années à venir.
1 commentaire:
Tu nous donnes le cafard...mais il vaut mieux être informé... Frédéric
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