Je suis heureux de vous annoncer que la question écologique est en voie de résolution, qu’une préoccupation gouvernementale affichée existe et que toutes les dispositions vont être prises en France et par la France pour préparer notre « avenir écologique !.Pendant deux jours en effet, la « table ronde finale » du Grenelle de l’environnement commencée en juillet s’est tenue les 24 et 25 octobre 2007 au ministère de l’écologie à Paris. Le 24 octobre ont été abordés la politique climatique et la santé, le 25 l’agriculture, la biodiversité et la réforme des institutions. C’est ainsi qu’en quatre mois et deux jours on aurait étudié, exprimé, analyser, légiférer et régler les graves questions actuelles qui pèsent sur notre environnement…et tout cela sans rire - (Le monde 25 octobre 2007,p.8)- Bon , retournons à nos assiettes dans lesquelles les pesticides ne sont pas absents , loin s’en faut, alors buvons un coup , mais là aussi on nous annonce de fâcheuses doses bien au-delà de la limite maximale autorisée. (Si 95% des échantillons sont conformes à la réglementation , 5% dépassent cette limite (LMR), limite fondée sur la prise alimentaire estimée d’une personne , sans distinction d’âge ni d’habitudes alimentaires .Ajoutons que la France est le troisième utilisateur mondial de produits phytosanitaires . En fait le suivi des molécules est particulièrement difficile à faire, elles sont très nombreuses en effet et évoluent au rythme des innovations des firmes agronomiques. Il faut ajouter que les pesticides sont aussi présents dans l’air, dans les sols et dans les eaux et que l’empoisonnement chronique du milieu naturel est pour l’instant irrémédiable – (Le monde, 22 février 2006, p.23)- Veuillez m’excuser d’avoir une telle perception de la nature, ou plutôt de notre nature aujourd’hui , mais il est vrai qu’il est difficile de ne pas s’alarmer dans les circonstances actuelles où l’économique et le politique omni bullés par les échéances électorales font , pour une majorité je le crains, semblant de se préoccuper de notre environnement ; préoccupation qu’ils ont du mal a faire première, et pourtant il s’agit bien là de notre existence et non plus de notre vie mais de notre survie . Au-delà des formes politiques, le problème fondamental de l’être humain, comme être social, est bien de participer à ce à quoi il appartient. Il ne fait aucun doute aujourd’hui pour un anthropologue que le social est une donnée fondamentale dans le monde naturel qu’on ne peut plus négliger. Cela signifie que nous devons nous reposer la question de notre inscription, non pas uniquement dans la nature mais avec la nature. Nous20ne devons plus chercher une séparation, ce fameux moment où l’on serait passé du monde de la nature au monde de la culture ou au social ; nous ne pouvons plus faire comme si dans le monde de la nature il n’y avait pas de social. Nous sommes dans la nature depuis toujours, nous n’en sommes jamais sorti et n’avons donc pas besoin ni de nous en séparer, ni d’y retourner. On agit toujours par rapport à la nature, tout ce que l’on réalise du point de vue du savoir a nécessairement un rapport avec notre corps, au sens de la nature, et avec le monde dans lequel on vit. La nature n’est pas l’environnement, ni une sorte de boîte dans laquelle on est enfermé, elle est toujours un rapport. Il faut penser la nature comme une nature historique qui contiendrait l’homme en tant qu’un de ses facteurs déterminants, ne pas chercher systématiquement à séparer l’animal de l’homme ce qui revoient à ne pas tenir compte du fait que le monde animal est aussi un monde social, une façon de considérer que l’on n’a pas à expliquer l’apparition du social.
(à suivre…)
(à suivre…)
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