samedi 12 janvier 2008

Pour une anthropoésie

J’essaye d’ajouter à la pensée conceptuelle une pensé poétique, de prendre en compte la fameuse « intuition de présence » qui est la base de notre écoute et du partage avec cet autre qui n’est définitivement pas nous, tout en n’étant plus un étranger total. Je ne crois pas que la pensée poétique, l’anthropoésie ainsi que je la nomme, vienne troubler la pensée scientifique et rationnelle à laquelle je me réfère sans cesse. Mais la question de l’autre, celle de l’altérité, notre question centrale, ne peut se poser qu’en termes de dialogue, c'est-à-dire de partage de la parole où autrui apparaît comme une vraie présence là où le concept ne le considère qu’en lui substituant des formules. Oui, je prône une ethnologie sensible et partageuse, une véritable anthropoésie.

1 commentaire:

Michel a dit…

Bonjour, Voilà, vous êtes ethnologue, et j'aimerai vous poser une question.
Tout ce que je vais mentionner est le souvenir (trés trés incertain) d'un article lu.
Il y a quelques années, le Canard Enchainé relaté qu'il existait un peuple qui refusait l'expression des émotions. Or, parfois, l'un des hommes à qui avait culturellement refusé d'exprimer ses émotions, "pétait les plombs" : il massacrait toutes les personnes, comme ce qu'il se passe par exemple lors des massacres aux USA... Voyez-vous de quoi je parle. J'ai posé la question au Canard, mais ils ne voyait pas de quoi je voulais parler... Bref, ça se trouve, j'ai révé...
j'espère que vous pourrez me répondre...
Cordialement,
(PS : je suis tout à fait d'accord avec votre post précédent)