On sait que les Coréens mangent du chien, mais on ne sait ni pourquoi, ni comment, ni ce que pensent les Coréens eux-mêmes de la consommation de chien. En 2000 un journal coréen a effectué un sondage sur « la reconnaissance coréenne de la consommation de viande de chien » : sur 968 hommes adultes et 539 femmes adultes, soit 1502 personnes. Ils sont 83% à avoir déjà mangé du chien dont 91% d'hommes et 67,9% de femmes. Pour 34% des hommes , c'est parce qu'ils ont « suivi d'autres hommes au restaurant de viande de chien » et pour 25,6% des femmes, c'est parce qu'elles ont « suivi des membres de leur famille mangeant du chien à la maison », etc, bref 92,3% d'hommes et 72,1% de femmes étaient mangeurs de chien en Corée en cette entrée du XXIe siècle.
C'est le plus généralement de la viande de chien vendue au marché dont la préparation préférée se nomme « Bosintang », nom qui signifie littéralement « bouillon réconfortant ». D'autres recettes, plus ou moins appréciées existent sous les noms (et dans l'ordre décroissant de leur succulence) de « Jeongol » « Suyuk » ou « Muchin » . Ne croyez pas qu'on mange du chien tous les jours ni que tous soient d'accord aujourd'hui en Corée pour consommer cette viande ; en manger deux ou trois fois par ans suffit à entretenir la santé de l'homme et à lui donner assez d'énergie positive pour l'année.
Cette pratique occasionnelle a lieu à des moments précis de l'année. On mange de la viande de chien aux « Boknal », par exemple, un des jours les plus chauds de l'année où les gens sont les plus fatigués et les plus stressés, or selon la tradition la viande de chien réchauffe le corps et favorise la transpiration : une façon de lutter contre la chaleur par la chaleur. Dans les provinces de Chungnam, Buyeo, Cheongyang, Boryoung et Seocheon on sert du chien à l'occasion des cérémonies funèbres. Ailleurs, comme dans la province de Huegap, c'est lors du soixantième anniversaire qu'on mange du chien afin de fêter cet âge alors considéré comme rare et très avancé.
Quant à la place du chien, toujours d'un point de vue traditionnel véhiculé par les fables, outre le fait que la nourriture commune en Corée est plutôt à base de légumes et de céréales, il reste un animal non domestique au sens où nous l'entendons, considéré comme extérieur à l'univers intime de l'homme comme le lapin, le canard, le mouton ou la vache. Ajoutons quelques on-dits et quelques proverbes qui situent le chien sur l'échelle du respect qu'on lui porte,comme : « transporter un chien dans sa voiture porte malheur », « si vous élevez un chien plus de sept années, il deviendra sauvage comme un loup », ou « si un chien précède un homme sur un chemin dangereux, le mauvais esprit prendra la vie du chien au lieu de celle du maître ». Bref , en Corée « les chiens gardent la maison des mauvais esprits » et il ne faut pas trop les fréquenter. Nous ne reviendrons pas sur les caractéristiques des chiens comestibles, sinon que les chiens de consommation sont élevés spécialement dans des fermes spécialisées et considérés comme du bétail ; ajoutons pour rassurer l'occidental qu'on ne mange pas les chiens de compagnie ( et il y en a beaucoup) et que la Corée a annoncé une proclamation des droits des animaux où jeux et combats de chiens sont strictement interdits.
Cette pratique occasionnelle a lieu à des moments précis de l'année. On mange de la viande de chien aux « Boknal », par exemple, un des jours les plus chauds de l'année où les gens sont les plus fatigués et les plus stressés, or selon la tradition la viande de chien réchauffe le corps et favorise la transpiration : une façon de lutter contre la chaleur par la chaleur. Dans les provinces de Chungnam, Buyeo, Cheongyang, Boryoung et Seocheon on sert du chien à l'occasion des cérémonies funèbres. Ailleurs, comme dans la province de Huegap, c'est lors du soixantième anniversaire qu'on mange du chien afin de fêter cet âge alors considéré comme rare et très avancé.
Quant à la place du chien, toujours d'un point de vue traditionnel véhiculé par les fables, outre le fait que la nourriture commune en Corée est plutôt à base de légumes et de céréales, il reste un animal non domestique au sens où nous l'entendons, considéré comme extérieur à l'univers intime de l'homme comme le lapin, le canard, le mouton ou la vache. Ajoutons quelques on-dits et quelques proverbes qui situent le chien sur l'échelle du respect qu'on lui porte,comme : « transporter un chien dans sa voiture porte malheur », « si vous élevez un chien plus de sept années, il deviendra sauvage comme un loup », ou « si un chien précède un homme sur un chemin dangereux, le mauvais esprit prendra la vie du chien au lieu de celle du maître ». Bref , en Corée « les chiens gardent la maison des mauvais esprits » et il ne faut pas trop les fréquenter. Nous ne reviendrons pas sur les caractéristiques des chiens comestibles, sinon que les chiens de consommation sont élevés spécialement dans des fermes spécialisées et considérés comme du bétail ; ajoutons pour rassurer l'occidental qu'on ne mange pas les chiens de compagnie ( et il y en a beaucoup) et que la Corée a annoncé une proclamation des droits des animaux où jeux et combats de chiens sont strictement interdits.
6 commentaires:
Quels cons ces Koréens.
A l'étranger, c'est à dire partout sauf en France, on a plutôt tendance à entendre "Quels cons ces Français".
Grâce aux pensées de" Marc a dit...", l'adage universel est vérifié.
Merci Henriette pour cette leçon de tolérence et de savoir vire ...
Ps: j'adore les chiens et jamais je ne pourrais en consommer
Merci Henriette pour cette leçon de tolérence et de savoir vire ...
Ps: j'adore les chiens et jamais je ne pourrais en consommer
PATRICK
Jamais, grand jamais, je ne pourrais en consommer, en manger du chien, moi non plus. Par amour pour les chiens certes mais surtout par peur d'être animé, habité, possédé par leur âme canine.
Pourquoi manger du chien est mal et manger de la vache est bien ? Il y a moins de gens défigurés en France par des chiens que par des vaches ! et demandez aux facteurs ce qu'ils en pensent ?
On ne m'a pas appris à manger du chien, alors le chien me répugnerait. Le chien répugne le Français. Le chien n'est bon qu'à être aux pieds du maître. Le chien fait les grands hommes. Et tout Français qui a dans sa giberne un bâton de maréchal, non de Président, s'exerce avec son chien. Nos présidents ont eu un chien. Sauf Sarko. Il n'a rien compris. Ses conseillers n'ont pas su ...
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